• Peinture murale dans le hall de la gare de Heidelberg
    Il convient de remercier M. Trump. En effet, aucun autre président américain avant lui n'avait démontré aussi ouvertement et publiquement l'impuissance des Européens. Ce déséquilibre des pouvoirs exaspère de nombreux Européens engagés. Cependant, c'est précisément là que réside une grande opportunité. Il est temps que les derniers en Europe le comprennent : Premièrement, l'unité est essentielle, et deuxièmement, ceux qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes sont dépendants et ne sont pas pris au sérieux. Il en découle presque inévitablement que les Européens ont tout intérêt à se défendre ensemble. Même si la défense reste une responsabilité nationale, l'UE est le principal moyen de coordonner les efforts nationaux et de donner à l'Europe un poids sur la scène internationale. L'objectif doit être une Europe indépendante et la paix en Europe (Pax Europaea). (1)
  • Chemin forestier sur le Hoherodskopf (765 mètres) dans le parc naturel de la région volcanique du Vogelsberg, Hesse
    Selon toute vraisemblance, les ministres des Finances de l'UE adopteront le 8 juillet 2025 les actes juridiques définitifs permettant à la Bulgarie d'introduire l'euro à compter du 1er janvier 2026. (1) Elle deviendra alors le 21e État membre de l'UE à adopter la monnaie unique. Les quelque 350 millions de personnes qui vivent actuellement dans l'espace euro seront ainsi rejointes par 6,5 millions de personnes supplémentaires. La monnaie unique offre des avantages aux entreprises et aux citoyens. En revanche, les politiques nationales perdent leur champ d'action en matière de politique monétaire. Mais elles y gagnent aussi, probablement plus que prévu en cette période de défis et d'incertitudes mondiaux. Pour que les Européens puissent exploiter pleinement le potentiel de leur monnaie commune, ils doivent renforcer les fondements de l'euro : crédibilité géopolitique, résilience économique et intégrité juridique et institutionnelle. (2)
  • Vue sur Passau au bord du Danube, mars 2025
    Il existe des Européens enthousiastes qui préfèrent voir l'État-nation disparaître dès maintenant plutôt que plus tard. La menace provenant de l'Est et de l'Ouest fait actuellement surgir de plus en plus de fanatiques. Cependant, l'État-nation est loin d'avoir fait son temps. Et selon toute vraisemblance, cela ne se produira pas. En effet, dans tout État fédéral (si l'UE devait en devenir un...), les entités qui le composent, c'est-à-dire les États membres, continueraient d'exister. Et c'est une bonne chose ! Car l'État-nation contribue de manière significative à l'identité de nombreuses personnes. C'est là que la démocratie s'exerce. Et il accomplit les tâches pour lesquelles le niveau européen n'est pas nécessaire ou (du point de vue actuel) pas adapté.
  • Vue de la bibliothèque de l'université de Constance, au bord du lac de Constance
    Avec l'introduction de droits de douane «à la mitraillette», la politique économique américaine a une nouvelle fois pris un virage radical. Comme pourrait le raconter la génération des baby-boomers, les États-Unis ont déjà changé de cap au moins deux fois auparavant (dans leur intérêt réel ou supposé): La première fois, ce fut l'abandon du système de Bretton Woods en 1971, la deuxième fois avec l'introduction de la « Reaganomics » à partir de 1981/82. Les Européens ont dû (comme tous les autres dans le monde) faire face aux chocs qui ont suivi. Surprise : la monnaie commune européenne a également été créée pour faire face à ces tempêtes économiques. L'euro est une étape essentielle pour les Européens qui veulent se libérer de la dominance américaine. D'autres étapes de libération doivent suivre, par exemple l'union d'épargne et d'investissement.
  • Vue sur la silhouette de Francfort, janvier 2025
    Dans son article paru dans le FAZ du 14 mars, Herfried Münkler plaide pour l'indépendance de l'Europe. Ceux qui croient encore au rêve d'un Occident uni doivent se réveiller au plus vite. La politique allemande, en particulier, s'est ridiculisée en « misant à plusieurs reprises sur le cheval américain ». Les propositions françaises visant à renforcer l'intégration européenne des forces armées et de la production d'armement ont été rejetées à plusieurs reprises. Le conseil de M. Münkler à la politique allemande : maintenir l'unité de l'Europe, veiller à ce qu'elle devienne un acteur politiquement capable d'agir et mettre en place un haut commandement européen pour les forces armées nationales. Cela devrait être rendu possible par des liens plus ou moins solides, des obligations plus étendues allant de pair avec des droits plus importants. - AVEC DU MATÉRIEL BONUS !