• Vue sur Passau au bord du Danube, mars 2025
    Il existe des Européens enthousiastes qui préfèrent voir l'État-nation disparaître dès maintenant plutôt que plus tard. La menace provenant de l'Est et de l'Ouest fait actuellement surgir de plus en plus de fanatiques. Cependant, l'État-nation est loin d'avoir fait son temps. Et selon toute vraisemblance, cela ne se produira pas. En effet, dans tout État fédéral (si l'UE devait en devenir un...), les entités qui le composent, c'est-à-dire les États membres, continueraient d'exister. Et c'est une bonne chose ! Car l'État-nation contribue de manière significative à l'identité de nombreuses personnes. C'est là que la démocratie s'exerce. Et il accomplit les tâches pour lesquelles le niveau européen n'est pas nécessaire ou (du point de vue actuel) pas adapté.
  • Vue de la bibliothèque de l'université de Constance, au bord du lac de Constance
    Avec l'introduction de droits de douane «à la mitraillette», la politique économique américaine a une nouvelle fois pris un virage radical. Comme pourrait le raconter la génération des baby-boomers, les États-Unis ont déjà changé de cap au moins deux fois auparavant (dans leur intérêt réel ou supposé): La première fois, ce fut l'abandon du système de Bretton Woods en 1971, la deuxième fois avec l'introduction de la « Reaganomics » à partir de 1981/82. Les Européens ont dû (comme tous les autres dans le monde) faire face aux chocs qui ont suivi. Surprise : la monnaie commune européenne a également été créée pour faire face à ces tempêtes économiques. L'euro est une étape essentielle pour les Européens qui veulent se libérer de la dominance américaine. D'autres étapes de libération doivent suivre, par exemple l'union d'épargne et d'investissement.
  • Vue sur la silhouette de Francfort, janvier 2025
    Dans son article paru dans le FAZ du 14 mars, Herfried Münkler plaide pour l'indépendance de l'Europe. Ceux qui croient encore au rêve d'un Occident uni doivent se réveiller au plus vite. La politique allemande, en particulier, s'est ridiculisée en « misant à plusieurs reprises sur le cheval américain ». Les propositions françaises visant à renforcer l'intégration européenne des forces armées et de la production d'armement ont été rejetées à plusieurs reprises. Le conseil de M. Münkler à la politique allemande : maintenir l'unité de l'Europe, veiller à ce qu'elle devienne un acteur politiquement capable d'agir et mettre en place un haut commandement européen pour les forces armées nationales. Cela devrait être rendu possible par des liens plus ou moins solides, des obligations plus étendues allant de pair avec des droits plus importants. - AVEC DU MATÉRIEL BONUS !
  • Statue équestre au château d'Amalienborg à Copenhague, octobre 2021
    Qu'est-ce qui est le plus important dans la vie ? La confiance ! Et c'est aussi le plus important en politique et en économie. Après les dernières frasques de leur président, on ne peut plus faire confiance à la politique américaine. On n'a jamais pu faire confiance aux autocrates en Russie et en Chine. Ainsi, l'UE devient aujourd'hui le phare de la démocratie et de l'État de droit, dans lequel les gens du monde entier peuvent placer leur confiance. L'heure de gloire de l'Europe est arrivée.
  • Événement organisé par le mouvement citoyen européen Pulse of Europe le 5 mars 2017 à Francfort-sur-le-Main
    Par la force des choses, les Européens avancent considérablement sur les questions de sécurité et de défense communes. C'est ce que de nombreux citoyens souhaitent depuis des décennies. Mais des illusions naïves sur l'état du monde l'ont empêché, tout comme les forces d'inertie nationales. Triste mais vrai : le « maître stratège » Poutine et le feu follet politique Trump contribuent involontairement à accélérer cette évolution.